8 février 2010
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Bon, j'ai lu, relu , et essayé de comprendre ... J'ai compris que le service public sauvage , saymalsapuesaypalibre ... Pour ceux qui auraient loupé les leçons 1, 2 et 3 de la cathéchèse economique du bon pêre Elie Cohen , le service public sauvage, c'est juste cette bande de vilains totalitaires qui passent leurs journées à tenter d'empécher les entreprises philantropes genre Véolia, Sodexo , Saur, Suez et quelques autres d'apporter aux Français ce qu'ils attendent , des forfaits qui leur coutent la peau des fesses , des plateaux de regougnasse oui mais bio, et un CAC40 en nette progression !
Pour le reste, je dois dire que j'ai pas compris grand chose, et je suis envahi de doutes... La Journaliste de la Montagne n'a t'elle pas su transmettre la parole du Bon Docteur Nauche dans toute sa clarté, ou le projet est il aussi fumeux qu'une réunion du club des fumeurs de havane de l'assemlée nationale ?
Au delà des considérations purement médicales, sur lesquelles je laisse le soin à mes petits camarades de la coordination de défense de l'hopital public de Brive de se prononcer , y a quand même un truc qui me troue le cul m'interroge ... c'est la question economico-financiére !
Si je comprend bien les déclarations de notre Député Maire ( mais elles ne sont pas limpides ) , on

Aprés, on a la cerise sur le gateau , les considérations sur les dépassement d'honoraires ... "Philippe Nauche souhaite que la clinique s'engage à effectuer 20 à 30 % de ses actes au tarif conventionnel et applique une modération dans les dépassements d'honoraires pour qu'ils restent compatibles avec une prise en charge par les mutuelles." ... Don en gros, y faudra qu'en dehors des 20 à 30 % de clients bénéficiaires de la CMU complémentaire, et pour lesquels ils n'ont pas le droit au dépassement d'honoraires ( y reste bien le dessous de table mais c'est pas bien ... ) ils fassent preuve de « tact et mesure » dans le dépassement ... "Cette notion non maîtrisée qu’est le « tact et mesure » (qui) n’a plus de déontologique que son nom." c'est pas moi qui le dit c'est l' Inspection Générale des Affaires Sociales dans un rapport croustillant sur les dépassements d'honoraires datant d'Avril 2007 .
2. Les dépassements, du fait de leur ampleur, remettent en cause certains des principes sur lesquels repose le système de soins
2.1. De nombreuses raisons expliquent la dérive des dépassements
Les assurés ont accepté cette charge, avant qu’elle ne se banalise, comme si elle était la garantie d’une qualité supérieure des soins.
La prise en charge de ces sommes par les assureurs complémentaires, poussés par la concurrence, pouvaient contribuer à en alléger le poids pour les assurés alors même qu’elles généraient des coûts par ailleurs.
Pour les régimes obligatoires les dépassements ne pèsent pas sur les dépenses remboursées et sont d’ailleurs peu contrôlés et sanctionnés.
Quant aux pouvoirs publics, ils ont cru pouvoir alléger la pression des revendications en instaurant en 1980 le secteur 2. Cette liberté tarifaire donnée aux praticiens, dans la limite du « tact et mesure », a connu deux limitations qui restent partielles : la première, en 1990, conformément à la convention signée cette année-là, a permis de fermer partiellement l’accès au secteur 2. La seconde en 1999, qui par la loi sur la couverture complémentaire universelle, interdit que des dépassements soient appliqués aux bénéficiaires de la CMU complémentaire.

2.2. Pourtant nombreux sont les arguments qui pourraient conduire à les réformer
Les dépassements d’honoraires constituent un recul de la solidarité nationale mise en œuvre par l’assurance maladie obligatoire : du fait de leur montant croissant, ceux-ci génèrent des inégalités d’accès aux soins, voire des renoncements, y compris chez les bénéficiaires de la CMU complémentaire, qui, malgré les dispositions législatives, peuvent avoir à y faire face.
La prise en charge des dépassements par les couvertures complémentaires augmente les inégalités. Le statut des assurés par rapport à l’emploi est discriminant : chômeurs, retraités et salariés précaires n’ont accès qu’à des couvertures individuelles en général plus coûteuses et moins protectrices que les contrats collectifs, qui bénéficient majoritairement aux catégories de salariés ayant les plus hauts niveaux de revenus.
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En outre, les dépassements d’honoraires ont contribué à freiner une répartition plus équilibrée des médecins sur le territoire français métropolitain. Le paiement à l’acte, entre autres caractéristiques, est une incitation à l’installation des médecins là où les besoins de soins sont les plus importants. Or, l’existence d’un droit à dépassement a permis, notamment à des spécialistes, une installation dans des zones déjà très médicalisées et riches. Même s’ils réalisent moins d’actes, la possibilité de pratiquer des dépassements leur permet d’adapter leur revenu dans la zone géographique de leur choix.
Ce phénomène peut paradoxalement renforcer les difficultés financières d’accès aux soins pour les assurés résidant dans ces régions pourtant à forte densité médicale.
Les dépassements privent d’effet les mesures incitatives : plus la part des dépassements dans les honoraires des médecins est élevée, moins l’UNCAM et les pouvoirs publics de façon générale ont de possibilités de faire passer des orientations de politique de santé.
La qualité très insuffisante des informations dispensées aux assurés ne permet pas de corriger l’asymétrie des relations entre les praticiens et eux : non seulement les textes sur l’affichage sont très mal appliqués dans les cabinets, mais les informations délivrées par l’assurance maladie sont extrêmement pauvres contrairement aux possibilités techniques actuelles.
Au reste, les représentants des praticiens comme les autorités ordinales n’ont jamais été très soucieux de s’impliquer dans la diffusion de telles informations.
Enfin, face à des patients qui n’osent pas porter plainte et du fait que la notion de « tact et mesure » ne constitue pas une base suffisante pour caractériser l’abus dans la fixation des honoraires et en contenir les excès, les contrôles et les sanctions sont rares.
Et not' bon Maire nous dit "on continue , suffit que ça se voit pas" . De là à imaginer qu'il appartient à cette caste qui considére que ces enfoirés de feignants de l'administration ( dont les inspecteurs généraux de l'IGAS , comme les agents de la DDCCRF les Inspecteurs du Travail et quelques

Le COMITE CORREZIEN DE DEFENSE ET DE DEVELOPPEMENT DES SERVICES PUBLICS a

Il reste évidemment ouvert à toutes les organisations et personnes, quelque soit leur appartenance politique ou syndicale, souhaitant défendre et développer les services publics et leurs missions.
Cette création s’inscrit dans un processus national d’organisation d’Etats Généraux du Service Public.
Les premières organisations signataires sont :
CAP à Gauche, CGT (UD CGT), Coordination de défense de l’hôpital public de Brive,Europe Ecologie, FSU, Les verts, NPA, Parti communiste Français, Parti de gauche, Solidaires.
Y se sont même pas excusé ... Y doit rester quelques militants et élus socialistes qui vont avoir du mal à avaler les potions améres ...
