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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 13:19

Mélenchon: Les journalistes sont de "petites cervelles"
envoyé par ecoledejournalisme. - L'info video en direct.

Non d'un chien , réussir en 2 minutes 17 à nous faire un condensé de "les nouveaux chiens de garde", Acrimed, Le Plan B et CQFD ... avec une touche du "taisez vous Elkabach" de Georges Marchais ... du pur bonheur, même meilleur que le "allez au diable M'âme Chabot" ...
Ils ne nous aiment pas, mais nous le leur rendons bien ... et nous savons pourquoi !!!

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 11:42
porte2.jpgHier , not' bon demi-maître, (que mille fleurs fleurissent sur son passage) nous annonçait, dans sa sublimissime magnanitude que "l'écologie ça commence à bien faire ... et que la taxe carbonne , ben il l'avait enterrée dans un coin des jardins de grenelle" ... Là, on a commencé à serrer les fesses ...Y a bien ma concierge qui me disait " ben on a plus besoin de taxe carbone, puisqu'il a sauvé la planéte , avec Dany et Cécile , à Copenhague " ... mais j'avais un foutu doute ...
Bingo ... Not' bon demi-maître,( que ses pêts fleurent la myrhe et le jasmin,) il continue dans la politique du "limpotsaymalsapuesaypaslibre" si chêre à la bande du Fouquet's . Faut réduire les zémissions de CO2 de ces salauds de pauvres ( le pauvre, c'est bien connu, c'est môche, ça pue ET ça pollue, pas comme les riches qui bouffent bio, habitent des baraques eco-label-bio-dynamique, et font du sport ) . L'a eu une idée géniale , Not' bon demi-maître, (que Carla remporte mille victoires de la musique,) une idée certes un peu tordue compliquée, mais qui prouve à quel point il nous chatie aime bien ... Je te resitue :
avec la taxe carbonne, tu douillais 13% de plus sur ta facture de chauffage ou de gaz, et le percepteur du coin te reversait un pharamineux chéque de 100 €uros ...
L'idée géniale de not' Leader Minimo (que mille vierges se couchent sur son passage,) c'est de nous dispenser du chéque de 100 €uros ... et de l'odieuse ponction de "limpotsaymalsapuesaypaslibre" .
Y nous réinvente les fermiers généraux ... ces gonzes qui piquaient le pognon du bon peuple au nom du roi, mais sans en reverser un kopeck à l'emplumé de Versaille ... Donc il a vendu la charge de fermier général écolokifaipayerlespauvres à son pôte Mestrallet ( qu'a été conseiller technique du socialisse Jacques Delors , en passant ) . A charge pour lui de réduire les émissions de CO2 en utilisant cet axiome tout bête " un pauvre qui se les caille, c'est un pauvre qui pollue moins" ... Fallait y penser , et y sont fortiches , nos cranes d'oeuf ... Un pauvre qu'a plus les moyens de payer son gaz, on lui coupe, y se chauffe avec un poële à pétrole , y s'axphyxie , et y pollue plus , du tout !!! Y pête même plus à cause du cassoulet gerbeux premier prix de chez Liddl ( les pauvres nourris au cassoulet Liddl , c'est comme les laitiéres nourries à l'ensillage de maïs, ça pête du méthane, et ça troue la couche d'ozone ) .
9,5% d'augmentation du tarif réglementé du gaz dans les ratiches, ça va les calmer , ces salauds de pauvres ...
Ça va faire plus fort que la taxe carbone , et y pourront tous dire "saypamoahhsaylemarchébénisoitsonsaintnom" !
De toute façon, s'avaient qu'a pas habiter dans des passoires énergétiques comme celles là :
cab_catalogue_web_AW14.png
architecte2.jpgChais pas si tu reconnais ... c'est un quartier de notre gaillarde sous préfecture corrézienne , un quartier sur la colline , du pavillon , en jaune et vert , et du logement social en rouge ... En rouge, c'est pas du repaire à communiste, même si dans le tas, y en a bien  quelques uns qui ont voté Limousin Terre de Gauche , non, c'est ce qu'on appelle une passoire thermique ! Le genre de quartier ou y faut l'hiver , s'éloigner un peu des batiments pour percevoir les températures réelles ...
Vous avez pas reconnu ? nan ? pourtant c'est fastoche , tout ce rouge , c'est RIVET ... La sorte de M de travers, sur la droite, c'est les arcades . Pas de chance, on habite un des trucs rouge vif ... le top du top de l'absence totale d'isolation . On s'en doutait déjà , un peu , plus de 1700 euros de chauffage par an pour moins de 100 m² . Chauffage collectif , chaudiére de 30 ans , canalisations non isolées , ou chaudiére individuelle en comas dépassé, murs béton ou carton pâte et je ne parle pas des menuiseries qui sont en passe de rempacement un jour, ou l'autre , surement l'autre d'ailleurs ... une maitrise folle de la régulation des températures dans le logement , en laissant les fenétres ouvertes pour ne pas dépasser les 24° en plein mois de décembre, tous radiateurs fermés . Oui , je l'avoue, c'est ma faute , c'est ma trés grande faute , j'habite une aberration ecologique economique . Allez , je vais me flageller tous les samedis matin avec des orties bio, une pancarte en carton recyclé "délinquant éco-irresponsable" autour du cou , histoire de bien montrer au monde quel horrible ennemi de la Terre je suis !
Bon, vas pas y avoir assez de place pour accueillir tout le quartier ...
M'est avis qu'on est en bonne voie pour faire passer tout le quartier en Bleu , sans avoir déboursé un sou ... parcequ'avec la taxe carbone GDF-Suez juste application des régles du marché "béni soit son saint nom", on va plus beaucoup se chauffer à Rivet ! Les dames patronesses du social ont même trouvé un nom, pour ça " Précarité Énergétique" ...

Que sait-on de la précarité énergétique en France ?

bab_chomeur_radin.jpgSi on prend la définition de l’Epee [«un ménage qui éprouve des difficultés à chauffer correctement son logement à un prix raisonnable par rapport à ses revenus», ndlr], cela concerne de 2 à 5 millions de personnes, qu’il faut aider, compte tenu du coût que représente la facture énergétique. 5% des Français ont du mal à maintenir leur logement à bonne température. On a même observé que dans le cadre du Fonds de solidarité pour le logement, les impayés liés au loyer sont désormais inférieurs à ceux liés aux factures d’énergie.

C’est un problème de prix de l’énergie ou un problème de qualité des logements ?

Nous devons agir sur tous les leviers. Côté logement, c’est le travail, engagé par le Grenelle, de réduction des passoires thermiques. Le groupe de travail ../.. devra réfléchir à une adaptation des outils en place (éco-prêts, crédits d’impôts…) pour les plus fragiles. .../...

source : libération

J'attend toujours de savoir ce que nos élus de gauche , et l'office HLM comptent mettre en oeuvre pour faire face à la catastrophe qui s'annonce , augmentation des impayés de charges ou coupures de gaz , suite à une explosion des tarifs que ne manquera pas de générer l'appétit des "actionnaires pansus" ... un jour ou l'autre ...

100
GDF-SUEZ , Brive La Gaillarde, Rivet , OPHLM de la ville de Brive, CAB, Thermographie, Taxe Carbone, Hausse du prix du gaz .
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 10:35
Le Limousin n'existe pas ... Putain de constat à tirer ce matin, au zapping de la presse qui pue et qui ment ... Ils nous ont rayé de la carte , gommé, nié ... Chez les lakotas, celui qui n'a pas de nom n'existe pas ... Nous n'existons pas ... Ils ont fait tout pour, à commencer par ce "service public de l'audiovisuel" a qui on a , nous aussi, envie de dire "allez au diable, M'âme Chabot" ...

157.jpgJe suis indigné par les méthodes lamentables du prétendu service public télévisuel à l'occasion de cette soirée électorale.
France 2 comme France 3 ont décidé de m'éliminer au dernier moment de leurs plateaux, où j'étais pourtant invité depuis plusieurs jours, à 20h sur France 2 et à partir de 20h30 sur France 3. En bloquant ainsi indumment mon agenda pour cette soirée électorale, France Télévisions m'a empêché de pouvoir m'exprimer sur d'autres médias auxquels j'avais renoncé pour être présent sur France 2 et France 3.
France télévisions n'a ainsi accueilli en plateau que l'UMP et le PS, tout le reste du paysage politique étant éliminé du débat, à l'exception de dérisoires et éphémères duplexs.
France Télévisions a pousé la grossiereté jusqu'à justifier ces plateaux dualistes en raison de la grève qui affectaient ses services. C'est une imposture. Sur le plateau de France 3, on pouvait par exemple observer la présence de 4 invités (2 PS, 2 UMP + 2 chaises vides dont celle où je devais me trouver!). Pourquoi opter pour un tel plateau, alors qu'une place aurait parfaitement pu être faite à un intervenant du Front de Gauche comme cela était prévu au départ ?
Ce nouvel incident s'ajoute à une triste succession. Après m'avoir éliminé de ses écrans pendant toute la campagne électorale jusqu'au 1er tour, et avoir annulé à 4 reprises mon invitation à sa matinale des 4 Vérités, France 2 a une nouvelle fois (la 5ème) annulé ma participation à cette matinale mercredi dernier, alors même que celle-ci m'avait été confirmée par écrit. Quant aux antennes régionales de France 3, elles avaient également éliminé les candidats du Front de Gauche de leurs débats contradictoires dans plusieurs régions, aussi bien pendant la campagne que lors des soirées électorales.
Par ces choix déplorables, France Télévisions piétine le pluralisme politique qui devrait être au coeur du travail du service public audiovisuel.
Jean Luc Melenchon Dimanche, 21 Mars 2010 22:51


Mais ce matin, en feuilletant l'Imonde; l'aBeration, et les autres , faut se rendre à l'évidence, c'est pas "encore un coup de m'âme Chabot, , non, juste un coup du Parti de la Presse et de l'Argent ... Les seuls qui ont pas pu nous ignorer , c'est la Presse Quotidienne régionale et FR3 Limousin , "pasque , coco, 19,1% de part de marché, on peut pas risquer de les perdre!" ...

"Regarde glisser sous les chênes nains du Quercy, avec un drapeau fait de mousselines nouées, les maquis que la Gestapo ne trouvera jamais parce qu'elle ne croit qu'aux grands arbres." il disait Malraux dans son discours pour le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon ... les gestapos, fussent elles de la pensée ne croient qu'aux grands arbres , on s'en fout, on a pris le maquis ...



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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 19:01
Ce matin, sur le marché , j'ai vu passer quelques femmes soumises , elles ne portaient pas de burqua ... Elles devaient appartenir à ces familles qui essaiment des autocollants avorter = tuer dans tous le centre ville ... Elles suivaient bien sagement Monsieur ( qui refusait les tracts des "rouges" ) tête baissée, pour ne pas avoir à prendre la moindre parcelle d'initiative ... en attendant vèpres ...
Putain , ça me dérange ...
groscons

Faudra un de ces 4 que je revienne sur ces autocollants qui schlinguent fort les seventies , Jean Royer, Laissez les vivre , et autres bandes de pêre la pudeur ...
Petits cadeaux spécial dédicace aux femmes soumises et à leurs Messieurs :
1973_MLAC-Web.jpg
1976-MLAC-Dessin-de-Claire-Bretecher-Avortement-libre-et-re.jpg
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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 12:20
V'là le Bernard qui nous fait une de ces crises judéo-c(h)réti(e)nne qu'affectionnent les adeptes de l'éco-tartufferie ... "Les paysans en crise ? Qu’ils s’en prennent à eux-mêmes !" qu'il écrit , le Bernard, et y rajoute, pour faire bon poid "on ne les aime guère. Mais s’ils n’arrivent pas à s’en sortir — malgré primes et prêts à taux zéro dont on les arrose —, c’est tout de même bien de leur faute. Voici plus d’un demi-siècle qu’ils élisent avec une régularité d’horloge des représentants syndicaux qui ont partie liée à l’agrobusiness, à la grande distribution, aux multinationales des produits phytosanitaires ; qui fournissent non moins régulièrement à la droite (changeant de casquette à l’âge de la retraite syndicale), des ministres de l’agriculture [2] partisans du même modèle productiviste (forcément, puisque ce sont les mêmes habillés autrement !) et qui n’ont de cesse de “moderniser” la profession jusqu’à faire de chaque bouseux un otage du Crédit agricole …"

Chais pas si c'est le fait de mes origines languedocienne , de mes premiéres armes politiques dans ce midi rouge comme son pinard, si prompt à s'enflammer des années 70, de mon passage dans la mouvance de lutte occitane , de mes racines villageoises , mais j'ai toujours eu du mal avec les anathémes anti-koulaks ... « On aime parfois chez nous qualifier de koulak tout paysan qui a de quoi manger » qu'ils disaient les bolchéviks ...

Des Paysans, j'en ai vu, dans ma vie , pas que dans les AMAPS, pas que des citadins reconvertis dans le maraichage bio dans des coins ou il serait jamais venu à l'idée de mon grand pêre de faire pousser autre chose que des collets , ou des chévres et des moutons ... J'ai vu, au fil du temps, arracher la vigne et planter des pommiers Golden , puis les arracher pour planter des lotissements , J'ai vu planter sur des terres à maraichage des stades, des immeubles et des zones commerciales , J'ai connu des semenciers en Champagne, et des maraichers en Dordogne, des Vignerons en languedoc à 15 euros la boutanche et des producteurs de lait à 0.20 cts le litre ... des éleveurs coopérateurs dans le jura et des esclaves de Saveol ... Cré Vindioux ou plutôt milladiou comme on dit en pays d'oc , "les paysans" , ça existe pas plus que "les jeunes" ... sortez un peu, ecoutez, ( sans juger si ça vous est encore possible , engoncés que vous êtes dans vos préjugés qui valent pas mieux que ceux de ces "bouseux" que vous méprisez ) ! J'ai, au fil des discussions, compris les piéges infernaux dans lesquels un systéme d'endoctrinement les avait enfermé ... dés l'entrée dans l'enseignement agricole ... Investissement, mono-activité , concentration, spéculation fonciére,  monopoles en tous sens   ... Cherchez pas plus loin ... Les causes elles sont là ...

L'agriculture française a connu un progrés considérable , tant en terme de productivité qu'en terme d'amélioration des conditions de vie et de travail des paysans pendant les 30 glorieuses , en grande partie grace aux outils qu'étaient l'enseignement agricole, les coopératives, les chambres d'agriculture et les caisses de crédit agricole ...  Ils ont pas pigé que ce qui avait fait le bien-être de leurs grands parents était en train de faire leur malheur ? et alors !!! dis t'on aux 30% de salariés plus ou moins pauvres qui envisagent de voter pour le directeur du FMI repeint en rose en 2012 , remplaçant en celà la bande du Fouquet's par celle de Wall Street "bien fait pour vos tronches !" ?? Non, on essaye d'expliquer, d'éduquer, de convaincre ... Mais la gauche urbaine bien embourgeoisée, depuis plus de 20 ans, elle excommunie à tour de bras , les ruraux-chasseurs, les paysans-pollueurs, les éleveurs-tortionnaires ... Ce qu'elle ne connait pas, ce qu'elle ne comprend pas , ce qui lui gache ses vacances ... Oui, il y a des gros cons chez les agriculteurs, mais il n'y a pas de gros cons chez les salariés ayant trouvé que l'accord de retour aux 40 heures chez Continental était nécessaire ? Y a pas de gros cons d'étudiants qui ont applaudi les interventions de CRS dans les universités l'an dernier ? ya pas de gros cons chez les jeunes issus de l'immigration pour qui le hamburger hallal est un signe de résistance à l'impérialisme ? Y a pas de grosses connes "féministes" pour qui la parité dans les conseils d'administration des entreprises du CAC40, c'est le must de la lutte pour l'égalité des sexes ? Y a pas de gros cons chez les écolos qui pensent qu'une pub peinte en vert est biodégradable ? Y a pas des gros cons d'adeptes du bio qui se satisfont de voir leur mioche bouffer du bio cuisiné par Sodexo ou vendu par Carrouf ??? ...



20.jpgMais rien n’y fait : conservateur par essence, ne voyant pas plus loin que le bout de son champ, le paysan français continue de servir de piétaille à des états-majors qui se foutent bien de sa gueule, pour le plus grand profit des gros agrariens, grands bénéficiaires des primes que les petits arrachent en brûlant des pneus au petit matin devant les préfectures. Ce pourquoi je leur dit, avec compassion quand même, parce que c’est vrai qu’ils souffrent, que ce sont de braves gens, et durs à la tâche : « Vous ne devez vous en prendre qu’à vous-même. »

On atteint le degré zéro de l'action et de la pensée politique , là ... Un peu comme quand les républicains étaient les plus farouches opposants au droit de vote des femmes parce qu'elles servaient la soupe à la clique cléricale ...
La gauche a 2 terres à conquérir ... les milieux populaires qui ne votent plus et le milieu rural qui vote majoritairement à droite ... et rajouter l'anathéme au désespoir, à mon avis, ça va pas aider ...  L'anathéme , c'est un truc de curé, mes camarades, ça a rien a foutre dans le champ politique ... d'autant que vos anathémes , mes petits camarades, ils sont totalement franco-franchouillards ... vous oseriez jamais dire que ce qui arrive au producteur de coton indien ou malien, c'est de sa faute parce qu'il avait qu'a pas acheter les saloperies de Monsanto ... pire, vous traiteriez pas les paysans brésiliens en tant que "groupe social" , vous n'osez même pas critiquer le rôle du Brésil de Lula dans la course à la dérégulation des derniers marchés agricoles africains ... avec ses pôtes de l'OMC ... Non, parce que là, les commissaires politiques du commerce charitable équitable vous feraient vite fermer votre clapet ! ...  D'autant qu'il faut que je vous dise ... quand on aura plus de pétrole pour transporter votre soja bio venant des USA... des bouseux, on va en avoir besoin , et à coté de chez vous ... ou alors, va falloir manger du pauvre ... Y en a qui s'y préparent ...

Entre temps , je suis pas un des votres ... je suis l'un d'eux ...



Sans rancune , quand même ... mais ...
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 11:27
Pas persuadé que sur les 26 qui bénéficieront en cadeau de Noyel d'un bon d'accés prioritaire pour Pôle Emploi réformé, y ait un Joêl , mais l'érosion se soucie t'elle du prénom des grains de sable qu'elle entraine ?

chomEn raison d'une chute de sa production qui l'oblige déjà à du chômage partiel, l'entreprise briviste Covimag s'apprête à supprimer un tiers de son personnel. ../.. La crise mondiale est clairement en cause dans celle que traverse la société briviste, dont le siège se trouve en zone de la Marquisie. ../..Le mal s'est aggravé à la rentrée avec trois jours de chômage partiel en septembre, une semaine en octobre et deux semaines en novembre. Ce mois-ci, c'est pire puisque la production s'est arrêtée hier et ne reprendra qu'en janvier. Et le carnet de commandes ne donnerait pas de signes encourageants. La montagne 11/12/2009 

Bon, la , on se dit " tiens , encore un exemple du manque de compétitivité des entreprises françaises engluées dans les rigidités du marché de l'emploi, l'incapacité à investir, et les 35h" ben oui, nous aussi , on a appris la catéchése libérale , dans les oeuvres complétes du Petit Nicolas et de Jean Marc Sylvestre ! Mais comme chuis un vilain curieux de nature, je cherche ....

Composants électriques et électroniques
Cette activité se caractérise par la présence de PME dynamiques (Prâna, Covimag, Cryptiris…), d’une société en forte expansion internationale Photonis et d’établissements de grands groupes (Thalès, LMB Honeywell,A Novo, Sicame). À cette base industrielle forte s’ajoute l’implantation d’équipes de recherche de l’université de Limoges spécialisées dans le domaine de l’hyperfréquence. Cet ensemble de compétences scientifiques et industrielles constitue un pilier du pôle de compétitivité Elopsys ...


Alors je creuse ....

COVIMAG ET AMPEREX - PRANA
fly-mixtoFabrication de composants électroniques actifs - Technologie du vide - traitements de surface et thermique - Electronique de puissance haute-fréquence - Micro-ondes -
SAVOIR-FAIRE :
Fabrication de composants électroniques actifs - Technologie du vide - Traitements de surface et thermique - Electronique de puissance haute-fréquence - Micro-ondes
PRODUITS & SERVICES :
Magnétrons - Tétrodes - Triodes - Tubes de commutation - Amplificateurs large bande
PRINCIPAUX MOYENS DE PRODUCTION :
Atelier de verrerie (tours verriers) - Soudures par points, T.I.G. - Fours à vide sous atmosphère (jusqu'à 2200° C) - Traitement de surface - Surface : 12 000 m² couverts
CLIENTELE : Professionnels, via le réseau de vente des distributeurs (40% en Europe, 40% en Amérique du Nord, 20% autres pays)
AXES DE DEVELOPPEMENT : Sous-ensembles en verre, verre / métal, céramique / métal Sous-traitance en traitements de surface et traitements thermiques
CERTIFICATION : ISO 9001 : 2000


chomeurs-mafieuxChais pas vous, mais moi, ça me parle autant que quand je cause socket au gamin, lui, y traduit direct chaussette ... C'est vachement compliqué, vachement technique, et , d'aprés ce que j'ai lu de droite et de gauche ( surtout de droite quand même , les patrons de gauche , c'est une légende urbaine ... ) c'tait des cracks dans leur domaine ...  même à l'export ... Les 26 virés de Covimag, avec leur accés VIP à Pôle Emploi, ils illustrent assez bien cette lente érosion de l'emploi qualifié , et pas qu'a Brive ... Pôle de compétitivité ou pas , ils vont avoir du mal à se recaser chez Photonis ... ou ailleurs ... Mais qui se soucie de cette lente érosion , de ces "destructions nettes d'emploi"  qu'un tour de passe-passe statistique permet d'escamoter ?

Dormez tranquilles , bonnes gens, les 26 de COVIMAG , quelle importance ? on a sauvé Océane de l'euthanasie ... Certains matins , j'ai une foutue envie de vomir ...
groscons

Enfin, comme y disent " noyez joël" ...


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 11:16
J'ai eu un A à ma grippe , et chuis pas mort ... Pourtant j'avais bien lu m'âme Jane Burgenmeister , comment elle expliquait que le complot mondial Maçonnique-Illuminati-et tout le toutim allait tous nous faire mourrir ... et je me disais "vais pas aller me faire vacciner quand j'aurais reçu ma convocation pour le conseil de réforme" ...  Ben la grippe Hache un nain hun, je l'ai choppée , et faut croire que les vieilles saloperies on la peau dure, j'ai pas mourru !!!
malade.jpg
En même temps , je connais quelques personnes qui se sont fait vacciné et qu'ont pas calenché non plus ...

Bon, en même temps , nos amis du réseau voltaire ravagés , ils ont trouvé un nouveau truc ... 
Le sommet de Copenhague a pour objectif de réduire la population mondiale C’est la nouvelle philosophie eugéniste que le Fonds des Nations Unies pour la population a recommandé pour le Sommet de Copenhague : moins de naissances, c’est moins de CO2. Mais le FT souligne que de nombreux défenseurs du planning familial s’opposent à ce type d’argument liant CO2 et démographie, en expliquant que les gens des pays riches font moins d’enfants mais ont une « empreinte carbone » bien supérieure.

Sous le titre « La véritable vérité qui dérange : le monde entier doit adopter la politique chinoise de l’enfant unique », le Financial Post y va plus directement : « La dérangeante vérité qui plane sur le Conférence de l’ONU à Copenhague n’est pas le réchauffement ou le refroidissement du climat, mais le fait que les humains surpeuplent le monde. Une loi planétaire similaire à la politique chinoise de l’enfant unique, est le seul moyen d’inverser le taux de natalité catastrophique qui est actuellement d’un million de naissances tous les 4 jours. Les autres espèces, la végétation, les ressources, les océans, les terres arables, l’eau et l’atmosphère sont détruits à cause du taux de reproduction croissant de l’humanité. Le remède est simple. C’est dramatique. Et pour l’instant à Copenhague, les dirigeants du monde ne le prennent pas en compte. Ils se feront prendre en photo, feront leur blabla sur la science et la fraude climatique, annonceront la création de fermes éoliennes géantes et la mise en place de droits d’émission carbone. Rien de cela ne marchera à moins d’imposer une politique de l’enfant unique à la chinoise. Les discussions de Copenhague sont à côté de la plaque. Le seul remède est que tous les pays procèdent à une réduction drastique de la population, nettoient leur foutoir et imposent des mesures contraignantes de conservation ».

Meadows annonce les objectifs, pas plus de 2 milliards d’humains

Alors qu’à Copenhague le lobby anti-population peine à pousser les nations au suicide, l’un de ses plus loyaux valets, l’expert en ingénierie sociale du MIT, Dennis Meadows, annonce ouvertement les objectifs de la fraude du réchauffement climatique : réduire la population mondiale à 2 milliards d’individus. Meadows joua un rôle fondamental au commencement de cette propagande malthusienne, puisqu’il est le co-auteur du rapport du Club de Rome Halte à la croissance de 1972 (plus justement surnommé Halte à l’intelligence).


Bon, je cite pas la source pasque je veux pas vous envoyer dans les boites à vomi du ouebbe ...  ces boites à vomi du ouebbe ou , chaque fois qu'on creuse un peu, on trouve , au milieu d'une bande de monomaniaques de l'ultra-gauche anti-capitaliste navigant entre illuminatis et 9/11 , tout ce que l'amérique compte de givrés chretinistes , et quelques trucs bien nauséeux de notre rance identitaire ...
sport3.jpg
Tiens au hasard , léo parleurs du génocide made in H1N1 : S.O.S. JUSTICE & DROITS DE L'HOMME ... Cette officine spécialisée dans le poujadisme dur ( dénonciation des crimes de la sécu, de la justice, etc ) le réchauffement climatique vu sous l'angle de l'astrologie maya et les fantasmes de réseaux pédophiles niçois affiche dans ses liens amis "SOULIDARIETA NISSARDA" ... vous savez, ? les promoteurs de la soupe au pistou identitaire avec des pieds de cochon dedans, pour pas nourrir les SDF exogénes , comme y disent pour pas être verbablisé pour racisme ordinaire !!!

Quand je vois nos amis de la gauche de la gauche rationciner à longueur d'année sur les rencontres du Groupe Bilderberg comme d'aucuns radotaient sur les complots judéo-maçonniques , j'ai comme l'impression qu'ils auraient plutôt du relire Marx que de passer une soirée à matter Da Vinci Code ... Les Bilderbergs, pourquoi comploteraient ils alors qu'ils ont gagné la guerre , la guerre de classe ? Nos amis ater-égo , ils feraient mieux de relire Marx que de fouiner sur le ouebbe à la recherche de la derniére preuve qu'on vit dans un monde dégueulasse , pour ça, suffit qu'ils ouvrent la fenétre, et les yeux !

Si j'en avais eu le droit, je vous aurais mis la tite musique que j'ai déjà écouté deux fois ce matin, mais Droits d'auteurs obligent, je vous envoie l'écouter chez leur éditeur ....






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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 12:43
Tiens, j'avais dit, en ouvrant ce blog que j'en causerai ...
Ben , causons en, causons chiffres ...
Pasque les politiciens adorent les chiffres, même s'ils aiment pas qu'on leur en parle ... Ils adorent les chiffres que les divers gourous bureaux d'étude-conseil aiment leur vendre ... Les politiciens adorent les chiffres depuis qu'ils confondent volonté politique et comptabilité ...
travailler-plus-pour-l-ordre-juste-timeo-danaos.pngDonc , l'ancienne municipalité, de droite, l'ancien conseil général, de droite, la region, de gôche, et les voisins ont décidé de nous faire cracher au bassinet pour un de ces projets pharaoniques dont ils ont le secret , l'Aéroport dont tout le monde conteste le nom !
Bon Brive avait son petit aéroport de sous-préfecture , 11 rotations hebdomadaires sur Paris Orly, moins de 20.000 passagers par an , avec deux pics, la foire du livre et les déplacements du CAB ... et une baisse d'activité tendancielle ... Mais comment s'en étonner au vu de la désindustrialisation croissante du bassin de Brive ?
Mais l'aéroport international, c'est comme la technopole et le centre d'activités aquatiques, personne sait à quoi ça sert , mais tout le monde en veut ...  "Un peu comme les hedge funds avant que ça leur pête à la tronche!"  me souffle ma concierge ... "Ouai, mais les hedge funds, y avait Jean Marc Sylvestre qui les vendait tous les jours à la radio " que j'y répond ... "Ben là, y a plein de petits JMS qui leur ont dit ce qu'ils voulaient entendre , t'as qu'a voir qui a fait l'étude de faisabilité de leur machin " qu'elle me rétorque la bignole ...
Là, j'ai pris peur :
cout du projet : 43 000 000 € à 49 999 999 € ( au delà, faudra rajouter le remboursement des aides européennes aux 50 millions du chantier  ... )
Déficit de fonctionnement annuel : 1 700 000 € ( estimation qui vaut ce que valent toutes les estimations ... )
Sur les hypothèses de trafic :
les débats ont portées sur la faisabilité et la fiabilité des hypothèses retenues. L’estimation raisonnable inscrite dans les prévisions concerne un trafic régulier sur Paris et Londres et sur la base d’exploitation de type « lowcost » qui influe sur le mode d’exploitation et particulièrement de distribution en lien avec le portail de l’offre touristique. La projection est établie sur 150 000 passagers à 10 ans avec une « année 1 » (2008) à 80.000 passagers. Les professionnels du tourisme et de l’aéroportuaire soulignent le réalisme de l’estimation.

Bon, pour l'année 1 à 80 000 passagers, c'est déjà loupé ... c'est loupé aussi pour 2009 et 2010 ... Je voudrais d'ailleurs qu'on m'explique comment on a obtenu ces chiffres d'évolution de traffic ... je me suis avalé tout ce qui est disponible sur le sujet , mais je cherche toujours ... Ma concierge m'a bien soufflé "y comptaient faire partir les charters Besson de Brive Souillac !" , mais l'argument tient pas, Besson était pas encore Ministre des Charters pour le Mali , je crois même qu'il était encore socialisse !
Sont revenus par la suite à une prévision de départ un peu plus raisonnable : année N à 23 000 passagers , là le scénario en est presque crédible , les 3000 passagers pouvant être gagnés sur la zone Souillac vallée de la Dordogne ... Mais passée l'année N, y a comme une bouffée délirante qui arrive ...
N+1   =   78 290 passagers , Mieux que Avignon ... et son mois de festival, ses rencontres photo etc ...
N+5   = 224 757 passagers , Mieux que La Rochelle-Ile de Ré
N+10 = 272 633 passagers , Presque aussi bien que Calvi et mieux que Chambéry -Savoie .
Heureusement qu'y se sont arrété là sinon en N+25 , y faisaient pêter le score de Roissy Charles de gaulle et en N+50 y à J.F.Kennedy qui se faisait déchirer grave ... Là , ma concierge et moi, on a pris peur " putain, y aura jamais assez de cépes pour tout ce monde !" qu'on a murmuré de conserve ... Vrai que ça semblait sérieux leur truc, y avait même des formules cabalistiques d'énarque école de commerce pour crédibiliser le machin , genre :
Sur les hypothèses de trafic :
les débats ont portées sur la faisabilité et la fiabilité des hypothèses retenues. L’estimation raisonnable inscrite dans les prévisions concerne un trafic régulier sur Paris et Londres et sur la base d’exploitation de type « lowcost » qui influe sur le mode d’exploitation et particulièrement de distribution en lien avec le portail de l’offre touristique. La projection est établie sur 150 000 passagers à 10 ans avec une « année 1 » (2008) à 80.000 passagers. Les professionnels du tourisme et de l’aéroportuaire soulignent le réalisme de l’estimation.
En utilisant ces paramètres, on estime la part des dépenses globales des entreprises de la zone dans cette même zo n e :
(59%*50%)+(35%*100%)+(3%*75%)+(3%*97%) = 69%
Ainsi, chaque dépense en crée successivement une  nouvelle d’un montant de ses 2 tiers. Le coefficient d’impact induit se calcul donc ainsi :
M = (0.69 +0.692 +0.693 .....+0.69n)
Soit M = 0.69 / (1- 0.69)
M= 2,2
Le coefficient d’impact induit est donc de 2,2


242.jpgY avait même des diagrammes et des camemberts qui témoignaient au moins de la parfaite maitrise d'Excel ... La Bignole, elle me dit " je te parie qu'ils ont même eu une présentation Powerpoint , on reconnait le maquignon à la blouse ou à la présentation Powerpoint, petit , ça c'est une corporation qu'a su évoluer , mais y te refilent toujours leurs vieilles juments maquillées pour des pouliches de l'année, y z'ont juste rajouté la présentation Powerpoint à leur batterie d'arnaques " .
Là j'ai un éclair de lucidité : "Putain dire qu'ils ont bati tout leur bastringue sur 2 modéles que la bande à Madoff vient d'enterrer , le home sweet home secondaire et les avions de 3éme classe !"
Les zanglais sont en train de revendre la moitié de la Grande Aquitaine d'Aliénor , et les rares compagnies d'avion à pas cher ne doivent leur survie qu'a un financement massif des collectivités, aux dames pipi dans les toilettes , et à leurs équipages payés comme de Somaliens ...

"Tu vois petit des fois je me dis que j'aurais du m'installer voyante ... pasque leur formule cabalistique c'est quand même largement aussi sérieux que le travailler plus pour gagner moins plus de notre bon maître et demi , du foutage de gueule ... baser les prévisions de retombées économiques de l'aérodrome de Brive sur les études d'impact des aéroports de Nice et Cannes, c'est un peu comme prétendre qu'y a un modéle économique à trouver du coté de la gratuité que Bayrou est de gauche ... m'est avis que l'impact économique , c'est toi et moi qu'allons le prendre en pleine tronche ... Et les seuls qui prendront l'avion, c'est ceux qui ont commandité ce bouzin , qui ont fait les études ..."
Etude Réalisée par :
Chambre de Commerce et d'Industrie du pays de Brive
Pour le compte du :
syndicat mixte pour la création et l'aménagement de l'aérodrome BRIVE SOUILLAC
Et en attendant , on aura toujours un bus toutes les heures pour se déplacer à Brive ... Parceque, faut quand même que je vous dise , moi qui habite dans une cité HLM, leurs gros zavions, j'en ai rien à foutre ... par contre , des bus avant 7h05 ou passé 18h55, des bus le dimanche ... m'enfin comme dit ma concierge , nous on est des acteurs économiques de 3éme zone ... A preuve, on croit pas aux présentations Powerpoint !



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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 23:59





Loi du 9 décembre 1905

concernant la séparation des Églises et de l'État.
 
(Publiée au Journal officiel du 11 décembre 1905).


TITRE PREMIER
Principes.

ARTICLE PREMIER. - La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.

ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.
Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l'article 3

 

TITRE II
Attribution des biens. - Pensions.

ART. 3.-Les établissements dont la suppression est ordonnée par l'article 2 continueront provisoirement de fonctionner, conformément aux dispositions qui les régissent actuellement, jusqu'à l'attribution de leurs biens aux associations prévues par le titre IV et au plus tard jusqu'à l'expiration du délai ci-après.
Dès la promulgation de la présente loi, il sera procédé par les agents de l'administration des domaines à l'inventaire descriptif et estimatif :
1° Des biens mobiliers et immobiliers desdits établissements ;
2° Des biens de l'État, des départements et des communes dont les mêmes établissements ont la jouissance.
Ce double inventaire sera dressé contradictoirement avec les représentants légaux des établissements ecclésiastiques ou eux dûment appelés par une notification faite en la forme administrative.
Les agents chargés de l'inventaire auront le droit de se faire communiquer tous titres et documents utiles à leurs opérations.

ART. 4.- Dans le délai d'un an, à partir de la promulgation de la présente loi, les biens mobiliers et immobiliers des menses, fabriques, conseils presbytéraux, consistoires et autres établissements publics du culte seront, avec toutes les charges et obligations qui les grèvent et avec leur affectation spéciale, transférés par les représentants légaux de ces établissements aux associations qui, en se conformant aux règles d'organisation générale du culte dont elles se proposent d'assurer l'exercice, se seront légalement formées, suivant les prescriptions de l'article 19, pour l'exercice de ce culte dans les anciennes circonscriptions desdits établissements.

ART. 5.- Ceux des biens désignés à l'article précédent qui proviennent de l'État et qui ne sont pas grevés d'une fondation pieuse créée postérieurement à la loi du 18 germinal an X feront retour à l'État.
Les attributions de biens ne pourront être faites par les établissements ecclésiastiques qu'un mois après la promulgation du règlement d'administration publique prévu à l'article 43. Faute de quoi la nullité pourra en être demandée devant le tribunal civil par toute partie intéressée ou par le ministère public.
En cas d'aliénation par l'association cultuelle de valeurs mobilières ou d'immeubles faisant partie du patrimoine de l'établissement public dissous, le montant du produit de la vente devra être employé en titres de rente nominatifs ou dans les conditions prévues au paragraphe 2 de l'article 22.
L'acquéreur des biens aliénés sera personnellement responsable de la régularité de cet emploi.
Les biens revendiqués par l'État, les départements ou les communes ne pourront être aliénés, transformés ni modifiés jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la revendication par les tribunaux compétents.

ART. 6.- Les associations attributaires des biens des établissements ecclésiastiques supprimés seront tenues des dettes de ces établissements ainsi que de leurs emprunts sous réserve des dispositions du troisième paragraphe du présent article ; tant qu'elles ne seront pas libérées de ce passif, elles auront droit à la jouissance des biens productifs de revenus qui doivent faire retour à l'État en vertu de l'article 5.
Les annuités des emprunts contractés pour dépenses relatives aux édifices religieux, seront supportées par les associations en proportion du temps pendant lequel elles auront l'usage de ces édifices par application des dispositions du titre III.
dans le cas où l’État, les départements ou les communes rentreront en possession de ceux des édifices dont ils sont propriétaires, ils seront responsables des dettes régulièrement contractées et afférentes auxdits édifices.

ART. 7.- Les biens mobiliers ou immobiliers grevés d'une affectation charitable ou d'une toute autre affectation étrangère à l'exercice du culte seront attribués, par les représentants légaux des établissements ecclésiastiques, aux services ou établissements publics ou d'utilité publique, dont la destination est conforme à celle desdits biens. Cette attribution devra être approuvée par le Préfet du département où siège l'établissement ecclésiastique. En cas de non approbation, il sera statué par décret en Conseil d'État.
Toute action en reprise ou en revendication devra être exercée dans un délai de six mois à partir du jour où l’arrêté préfectoral ou le décret approuvant l’attribution aura été inséré au Journal officiel. L’action ne pourra être intentée qu’en raison de donations ou de legs et seulement par les auteurs et leurs héritiers en ligne directe.

ART. 8.- Faute par un établissement ecclésiastique d'avoir, dans le délai fixé par l'article 4, procédé aux attributions ci-dessus prescrites, il y sera pourvu par décret.
A l'expiration dudit délai, les biens à attribuer seront, jusqu'à leur attribution, placés sous séquestre.
Dans le cas où les biens attribués en vertu de l'article 4 et du paragraphe 1er du présent article seront, soit dès l'origine, soit dans la suite, réclamés par plusieurs associations formées pour l'exercice du même culte, l'attribution qui en aura été faite par les représentants de l'établissement ou par décret pourra être contestée devant le Conseil d'État, statuant au contentieux, lequel prononcera en tenant compte de toutes les circonstances de fait.
La demande sera introduite devant le Conseil d'État, dans le délai d'un an à partir de la date du décret ou à partir de la notification, à l'autorité préfectorale, par les représentants légaux des établissements publics du culte, de l'attribution effectuée par eux. Cette notification devra être faite dans le délai d'un mois.
L'attribution pourra être ultérieurement contestée en cas de scission dans l'association nantie, de création d'association nouvelle par suite d'une modification dans le territoire de la circonscription ecclésiastique et dans le cas où l'association attributaire n'est plus en mesure de remplir son objet.

ART. 9.- A défaut de toute association pour recueillir les biens d’un établissement public du culte, ces biens seront attribués par décret à des établissements communaux d'assistance ou de bienfaisance situés dans les limites territoriales de la circonscription ecclésiastique intéressée
En cas de dissolution d'une association, les biens qui lui auront été dévolus en exécution des articles 4 et 8 seront attribués par décret rendu en Conseil d'État, soit à des associations analogues dans la même circonscription ou, à leur défaut, dans les circonscriptions les plus voisines, soit aux établissement visés au paragraphe 1er du présent article.
Toute action en reprise ou en revendication devra être exercée dans un délai de six mois à partir du jour où le décret  aura été inséré au Journal officiel. L’action ne pourra être intentée qu’en raison de donations ou de legs et seulement par les auteurs et leurs héritiers en ligne directe.

ART. 10.-. Les attributions prévues par les articles précédents ne donnent lieu à aucune perception au profit du Trésor.

ART. 11.- Les ministres des cultes qui, lors de la promulgation de la présente loi, seront âgés de plus de soixante ans révolus et qui auront, pendant trente ans au moins, rempli des fonctions ecclésiastiques rémunérées par l'État, recevront une pension annuelle et viagère égale aux trois quarts de leur traitement.
Ceux qui seront âgés de plus de quarante-cinq ans et qui auront, pendant vingt ans au moins, rempli des fonctions ecclésiastiques rémunérées par l'État, recevront une pension annuelle et viagère égale à la moitié de leur traitement.
Les pensions allouées par les deux paragraphes précédents ne pourront pas dépasser quinze cents francs.
En cas de décès des titulaires, ces pensions seront réversibles. jusqu'à concurrence de la moitié de leur montant au profit de la veuve et des orphelins mineurs laissés par le défunt et, jusqu'à concurrence du quart, au profit de la veuve sans enfants mineurs. A la majorité des orphelins, leur pension s'éteindra de plein droit.
Les ministres des cultes actuellement salariés par l'État, qui ne seront pas dans les conditions ci-dessus, recevront, pendant quatre ans à partir de la suppression du budget des cultes, une allocation égale à la totalité de leur traitement pour la première année, aux deux tiers pour la deuxième à la moitié pour la troisième, au tiers pour la quatrième.
Toutefois, dans les communes de moins de 1.000 habitants et pour les ministres des cultes qui continueront à y remplir leurs fonctions, la durée de chacune des quatre périodes ci-dessus indiquée sera doublée.
Les départements et les communes pourront, sous les mêmes conditions que l'État, accorder aux ministres des cultes actuellement salariés, par eux, des pensions ou des allocations établies sur la même base et pour une égale durée.
Réserve et faite des droits acquis en matière de pensions par application de la législation antérieure, ainsi que des secours accordés, soit aux anciens ministres des différents cultes, soit à leur famille.
Les pensions prévues aux deux premiers paragraphes du présent article ne pourront se cumuler avec toute autre pension ou tout autre traitement alloué, à titre quelconque par l'État les départements ou les communes.
La loi du 27 juin 1885, relative au personnel des facultés de théologie catholique supprimées, est applicable aux professeurs, chargés de cours, maîtres de conférences et étudiants des facultés de théologie protestante.
Les pensions et allocation prévues ci-dessus seront incessibles et insaisissables dans les mêmes conditions que les pensions civiles. Elles cesseront de plein droit en cas de condamnation à une peine afflictive ou infamante ou en cas de condamnation pour l'un des délits prévus aux articles 34 et 35 de la présente loi.
Le droit à l'obtention ou a la jouissance d'une pension ou allocation sera suspendu par les circonstances qui font perdre la qualité de Français, durant la privation de cette qualité.
Les demandes de pension devront être, sous peine de forclusion, formées dans le délai d'un an après la promulgation de la présente loi.

 

Titre III
Des édifices des cultes.

ART. 12.- Les édifices qui ont été mis à la disposition de la nation et qui, en vertu de la loi du 18 germinal an X, servent à l'exercice public des cultes ou au logement de leurs ministres (cathédrales, églises, chapelles, temples, synagogues, archevêchés, évêchés, presbytères, séminaires), ainsi que leur dépendances immobilières, et les objets mobiliers qui les garnissaient au moment où lesdits édifices ont été remis aux cultes, sont et demeurent propriétés de l'Etat, des départements, des communes
Pour ces édifices, comme pour ceux postérieurs à la loi du 18 germinal an X, dont l'État, les départements et les communes seraient propriétaires, y compris les facultés de théologie protestante, il sera procédé conformément aux dispositions des articles suivants.

ART. 13.- Les édifices servant à l'exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant, seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations appelées à les remplacer auxquelles les biens de ces établissements auront été attribués par application des dispositions du titre II.
La cessation de cette jouissance, et, s'il y a lieu, son transfert seront prononcés par décret, sauf recours au Conseil d'État statuant au contentieux :
1° Si l'association bénéficiaire est dissoute :
2° Si, en dehors des cas de force majeure, le culte cesse d'être célébré pendant plus de six mois consécutifs :
3° Si la conservation de l'édifice ou celle des objets mobiliers classés en vertu de la loi de 1887 et de l'article 16 de la présente loi est compromise par insuffisance d'entretien, et après mise en demeure dûment notifiée du conseil municipal ou, à son défaut du préfet :
4° Si l'association cesse de remplir son objet ou si les édifices sont détournés de leur destination ;
5° Si elle ne satisfait pas soit aux obligations de l'article 6 ou du dernier paragraphe du présent article, soit aux prescriptions relatives aux monuments historiques.
La désaffectation et ces immeubles pourra, dans les cas ci-dessus prévus être prononcée par décret rendu en Conseil d'État. En dehors de ces cas, elle ne pourra l'être que par une loi.
Les immeubles autrefois affectés aux cultes et dans lesquels les cérémonies du culte n'auront pas été célébrées pendant le délai d'un an antérieurement à la présente loi, ainsi que ceux qui ne seront pas réclamés par une association cultuelle dans le délai de deux ans après sa promulgation, pourront être désaffectés par décret.
Il en est de même pour les édifices dont la désaffectation aura été demandée antérieurement au 1er juin 1905.
Les établissements publics du culte, puis les associations bénéficiaires, seront tenus des réparations de toute nature, ainsi que des frais d'assurance et autres charges afférentes aux édifices et aux meubles les garnissant.

ART. 14.- Les archevêchés, évêchés, les presbytères et leurs dépendances, les grands séminaires et facultés de théologie protestante seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations prévues à l'article 13, savoir : les archevêchés, et évêchés pendant une période de deux années; les presbytères dans les communes où résidera le ministre du culte, les grands séminaires et facultés de théologie protestante, pendant cinq années à partir de la promulgation de la présente loi.
Les établissements et associations sont soumis, en ce qui concerne ces édifices, aux obligations prévues par le dernier paragraphe de l'article 13. Toutefois, ils ne seront pas tenus des grosses réparations.
La cessation de la jouissance des établissements et associations sera prononcée dans les conditions et suivant les formes déterminées par l'article 13. Les dispositions des paragraphes 3 et 5 du même article sont applicables aux édifices visés par le paragraphe 1er du présent article.
La distraction des parties superflues des presbytères laissés à la disposition des associations cultuelles pourra, pendant le délai prévu au paragraphe 1er, être prononcée pour un service public par décret rendu en Conseil d'État.
A l'expiration des délais de jouissance gratuite, la libre disposition des édifices sera rendue à l'État, aux départements ou aux communes.
Les indemnités de logement incombant actuellement aux communes, à défaut de presbytère, par application de l'article 136 de la loi du 5 avril 1884, resteront à leur charge pendant le délai de cinq ans. Elles cesseront de plein droit en cas de dissolution de l'association.

ART. 15.- Dans les départements de la Savoie, de la Haute-Savoie et des Alpes-Maritimes, la jouissance des édifices antérieurs à la loi du 18 germinal an X, servant à l'exercice des cultes ou au logement de leurs ministres, sera attribuée par les communes sur le territoire desquelles ils se trouvent, aux associations cultuelles, dans les conditions indiquées par les articles 12 et suivants de la présente loi. En dehors de ces obligations, les communes pourront disposer librement de la propriété de ces édifices.
Dans ces mêmes départements, les cimetières resteront la propriété des communes.

ART. 16.- Il sera procédé à un classement complémentaire des édifices servant à l'exercice public du culte (cathédrales, églises, chapelles, temples, synagogues, archevêchés, évêchés, presbytères, séminaires), dans lequel devront être compris tous ceux de ces édifices représentant, dans leur ensemble ou dans leurs parties, une valeur artistique ou historique.
Les objets mobiliers ou les immeubles par destination mentionnés à l'article 13, qui n'auraient pas encore été inscrits sur la liste de classement dressée en vertu de la loi du 30 mars 1887, sont, par l'effet de la présente loi, ajoutés à ladite liste. Il sera procédé par le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, dans le délai de trois ans, au classement définitif de ceux de ces objets dont la conservation présenterait, au point de vue de l'histoire ou de l'art, un intérêt suffisant. A l'expiration de ce délai, les autres objets seront déclassés de plein droit.
En outre, les immeubles et les objets mobiliers, attribués en vertu de la présente loi aux associations, pourront être classés dans les mêmes conditions que s'ils appartenaient à des établissements publics.
Il n'est pas dérogé, pour le surplus, aux dispositions de la loi du 30 mars 1887.
Les archives ecclésiastiques et bibliothèques existant dans les archevêchés, évêchés, grands séminaires, paroisses, succursales et leurs dépendances, seront inventoriées et celles qui seront reconnues propriété de l'État lui seront restituées.

ART. 17.- Les immeubles par destination classés en vertu de la loi du 30 mars 1887 ou de la présente loi sont inaliénables et imprescriptibles.
Dans le cas où la vente ou l'échange d'un objet classé serait autorisé par le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, un droit de préemption est accordé : 1° aux associations cultuelles ; 2° aux communes ; 3° aux départements ; 4° aux musées et sociétés d'art et d'archéologie ; 5° à l'État. Le prix sera fixé par trois experts que désigneront le vendeur, l'acquéreur et le président du tribunal civil
Si aucun des acquéreurs visés ci-dessus ne fait usage du droit de préemption la vente sera libre ; mais il est interdit à l'acheteur d'un objet classé de le transporter hors de France.
Nul travail de réparation, restauration ou entretien à faire aux monuments ou objets mobiliers classés ne peut être commencé sans l’autorisation du Ministre des Beaux-Arts, ni exécuté hors de la surveillance de son administration, sous peine, contre les propriétaires, occupants ou détenteurs qui auraient ordonné ces travaux, d’une amende de seize à quinze cents francs.
Toute infraction aux dispositions ci-dessus ainsi qu’à celles de l’article 16 de la présente loi et des articles 4, 10, 11, 12 et 13 de la loi du 30 mars 1887 sera punie d’une amende de cent à dix mille francs et d’un emprisonnement de six jours à trois mois, ou de l’une de ces deux peines seulement.
La visite des édifices et l'exposition des objets mobiliers classés seront publiques ; elles ne pourront donner lieu à aucune taxe ni redevance.

 

Titre IV
Des associations pour l'exercice des cultes.

ART. 18.- Les associations formées pour subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice public d'un culte devront être constituées conformément aux articles 5 et suivants du titre premier de la loi du 1er juillet 1901. Elles seront, en outre, soumises aux prescriptions de la présente loi.

ART. 19.- Ces associations devront avoir exclusivement pour objet l'exercice d'un culte et être composés au moins :
Dans les communes de moins de 1.000 habitants, de sept personnes ;
Dans les communes de 1.000 à 20.000 habitants, de quinze personnes ;
Dans les communes dont le nombre des habitants est supérieur à 20.000, de vingt-cinq personnes majeures, domiciliées ou résidant dans la circonscription religieuse.
Chacun de leurs membres pourra s'en retirer en tout temps, après payement des cotisations échues et de celles de l'année courante, nonobstant toute clause contraire.
Nonobstant toute clause contraire des statuts, les actes de gestion financière et d'administration légale des biens accomplis par les directeurs ou administrateurs seront, chaque année au moins présentés au contrôle de l'assemblée générale des membres de l'association et soumis à son approbation.
Les associations pourront recevoir, en outre, des cotisations prévues par l'article 6 de la loi du 1er juillet 1901, le produit des quêtes et collectes pour les frais du culte, percevoir des rétributions : pour les cérémonies et services religieux même par fondation ; pour la location des bancs et sièges; pour la fourniture des objets destinés au service des funérailles dans les édifices religieux et à la décoration de ces édifices.
Elles pourront verser, sans donner lieu à perception de droits, le surplus de leurs recettes à d'autres associations constituées pour le même objet.
Elles ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l'État, des départements ou des communes. Ne sont pas considérées comme subventions les sommes allouées pour réparations aux monuments classés.

ART. 20.- Ces associations peuvent, dans les formes déterminées par l'article 7 du décret du 16 août 1901, constituer des unions ayant une administration ou une direction centrale; ces unions seront réglées par l'article 18 et par les cinq derniers paragraphes de l'article 19 de la présente loi.

ART. 21.- Les associations et les unions tiennent un état de leurs recettes et de leurs dépenses; elles dressent chaque année le compte financier de l'année écoulée et l'état inventorié de leurs biens, meubles et immeubles.
Le contrôle financier est exercé sur les associations et sur les unions par l'administration de l'enregistrement et par l'inspection générale des finances.

ART. 22.- Les associations et unions peuvent employer leurs ressources disponibles à la constitution d'un fonds de réserve suffisant pour assurer les frais et l'entretien du culte et ne pouvant, en aucun cas, recevoir une autre destination ; le montant de cette réserve ne pourra jamais dépasser une somme égale, pour les unions et associations ayant plus de cinq mille francs (5.000 fr) de revenu, à trois fois et, pour les autres associations, à six fois la moyenne annuelle des sommes dépensées par chacune d'elles pour les frais du culte pendant les cinq derniers exercices.
Indépendamment de cette réserve, qui devra être placée en valeurs nominatives, elles pourront constituer une réserve spéciale dont les fonds devront êtres déposés, en argent ou en titres nominatifs, à la Caisse des dépôts et consignations pour être exclusivement affectés, y compris les intérêts, à l'achat, à la construction, à la décoration ou à la réparation d'immeubles ou meubles destinés aux besoins de l'association ou de l'union.

ART. 23.- Seront punis d'une amende de seize francs à deux cents francs et, en cas de récidive, d'une amende double, les directeurs ou administrateurs d'une association ou d'une union qui auront contrevenu aux articles 18, 19, 20, 21 et 22.
Les tribunaux pourront, dans le cas d'infraction au paragraphe 1er de l'article 22, condamner l'association ou l'union à verser l'excédent constaté aux établissements communaux d'assistance ou de bienfaisance.
Ils pourront, en outre, dans tous les cas prévus au paragraphe 1er du présent article, prononcer la dissolution de l'association ou de l'union.

ART. 24.- Les édifices affectés à l'exercice du culte appartenant à l'État, aux départements ou aux communes continueront à être exemptés de l'impôt foncier et de l'impôt des portes et fenêtres.
Les édifices servant au logement des ministres des cultes, les séminaires, les facultés de théologie protestante qui appartiennent à l'État, aux départements ou aux communes, les biens qui sont la propriété des associations et unions sont soumis aux mêmes impôts que ceux des particuliers.
Les associations et unions ne sont en aucun cas assujetties à la taxe d'abonnement ni à celle imposée aux cercles par l’article 33 de la loi du 8 août 1890, pas plus qu'à l'impôt de 4 % sur le revenu établi par les lois du 28 décembre 1880 et 29 décembre 1884.

 

Titre V
Police des cultes.

ART. 25.- Les réunions pour la célébration d'un culte tenues dans les locaux appartenant à une association cultuelle ou mis à sa disposition sont publiques. Elles sont dispensées des formalités de l'article 8 de la loi du 30 juin 1881, mais restent placées sous la surveillance des autorités dans l'intérêt de l'ordre public. Elles ne peuvent avoir lieu qu’après une déclaration faite dans les formes de l’article 2 de la même loi et indiquant le local dans lequel elles seront tenues.

ART. 26.- Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l'exercice d'un culte.

ART. 27.- Les cérémonies, processions et autres manifestations extérieures d'un culte continueront à être réglées en conformité des articles 95 et  97 de la loi municipale du 5 avril 1884.
Les sonneries de cloches seront réglées par arrêté municipal, et, en cas de désaccord entre le maire et le président ou directeur de l'association cultuelle, par arrêté préfectoral.
Le règlement d'administration publique prévu par l'article 43 de la présente loi déterminera les conditions et les cas dans lesquels les sonneries civiles pourront avoir lieu.

ART. 28.- Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions.

ART. 29.- Les contraventions aux articles précédents sont punies des peines de simple police.
Sont passibles de ces peines, dans le cas des articles 25, 26 et 27, ceux qui ont organisé la réunion ou manifestation, ceux qui y ont participé en qualité de ministres du culte et, dans le cas des articles 25 et 26, ceux qui ont fourni le local.

ART. 30.- Conformément aux dispositions de l’article 2 de la loi du 28 mars 1882, l’enseignement religieux ne peut être donné aux enfants âgés de six à treize ans, inscrits dans les écoles publiques, qu’en dehors des heures de classe.
Il sera fait application aux ministres des cultes qui enfreindraient ces prescriptions des dispositions de l’article 14 de la loi précitée.

ART. 31.- Sont punis d'une amende de seize francs à deux cents francs et d'un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l'une de ces deux peines seulement ceux qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d'exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l'auront déterminé à exercer ou à s'abstenir d'exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d'une association cultuelle, à contribuer ou à s'abstenir de contribuer aux frais d'un culte.

ART. 32.- Seront punis des mêmes peines ceux qui auront empêché, retardé ou interrompu les exercices d'un culte par des troubles ou désordres causés dans le local servant à ces exercices.

ART. 33.- Les dispositions des deux articles précédents ne s'appliquent qu'aux troubles, outrages ou voies de fait, dont la nature ou les circonstances ne donneront pas lieu à de plus fortes peines d'après les dispositions du Code pénal.

ART. 34.- Tout ministre d'un culte qui, dans les lieux où s'exerce ce culte, aura publiquement par des discours prononcés, des lectures faites, des écrits distribués ou des affiches apposées, outragé ou diffamé un citoyen chargé d'un service public, sera puni d'une amende de 500 francs à trois mille francs et d'un emprisonnement de un mois à un an, ou de l'une de ces deux peines seulement.

La vérité du fait diffamatoire, mais seulement s'il est relatif aux fonctions, pourra être établi devant le tribunal correctionnel dans les formes prévues par l'article 52 de la loi du 29 juillet 1881. Les prescriptions édictées par l'article 65 de la même loi s'appliquent aux délits du présent article et de l'article qui suit.

ART. 35.- Si un discours prononcé ou un écrit affiché ou distribué publiquement dans les lieux où s'exerce le culte, contient une provocation directe à résister à l'exécution des lois ou aux actes légaux de l'autorité publique, ou s'il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui s'en sera rendu coupable sera puni d'un emprisonnement de trois mois à deux ans, sans préjudice des peines de la complicité, dans le cas où la provocation aurait été suivie d'une sédition, révolte ou guerre civile.

ART. 36.- Dans le cas de condamnation par les tribunaux de police ou de police correctionnelle en application des articles 25 et 26, 34 et 35, l'association constituée pour l'exercice du culte dans l'immeuble où l'infraction a été commise sera civilement responsable.

 

Titre VI
Dispositions générales.

ART. 37.- L'article 463 du Code pénal et la loi du 26 mars 1891 sont applicables à tous les cas dans lesquels la présente loi édicte des pénalités.

ART. 38.- Les congrégations religieuses demeurent soumises aux lois des 1er juillet 1901, 4 décembre 1902 et 7 juillet 1904.

ART. 39. -Les jeunes gens, qui ont obtenu à titre d'élèves ecclésiastiques la dispense prévue par l'article 23 de la loi du 15 juillet 1889, continueront à en bénéficier, conformément à l'article 99 de la loi du 21 mars 1905, à la condition qu'à l'âge de vingt-six ans ils soient pourvus d'un emploi de ministre du culte rétribué par une association cultuelle et sous réserve des justifications qui seront fixées par un règlement d'administration publique.

ART. 40.- Pendant huit années à partir de la promulgation de la présente loi, les ministres du culte seront inéligibles au conseil municipal dans les communes où ils exerceront leur ministère ecclésiastique.

ART. 41.- Les sommes rendues disponibles chaque année par la suppression du budget des cultes seront réparties entre les communes au prorata du contingent de la contribution foncière des propriétés non bâties qui leur aura été assigné pendant l’exercice qui précédera la promulgation de la présente loi.

ART. 42.- Les dispositions légales relatives aux jours actuellement fériés sont maintenues.

ART. 43.- Un règlement d'administration publique rendu dans les trois mois qui suivront la promulgation de la présente loi, déterminera les mesures propres à assurer son application.

Des règlements d'administration publique détermineront les conditions dans lesquelles la présente loi sera applicable à l’Algérie et aux colonies.

ART. 44.- Sont et demeurent abrogées toutes les dispositions relatives à l’organisation publique des cultes antérieurement reconnus par l’État, ainsi que toutes dispositions contraires à la présente loi et notamment :
1° La loi du 18 germinal an X, portant que la convention passée le 26 messidor an IX, entre le pape et le Gouvernement français ensemble les articles organiques de ladite convention et des cultes protestants, seront exécutés comme des lois de la République ;
2° Le décret du 26 mars 1852 et la loi du 1er août 1879 sur les cultes protestants ;
3° Les décrets du 17 mars 1808, la loi du 8 février 1831 et l’ordonnance du 25 ma 1844 sur le culte israélite ;
4° Les décrets des 22 décembre 1812 et 19 mars 1859 ;
5° Les articles 201 à 208, 260 à 264, 294 du Code pénal ;
6° Les articles 100 et 101, les paragraphes 11 et 12 de l’article 136 et l’article 167 de la loi du 5 avril 1884 ;
7° Le décret du 30 décembre 1809 et l’article 78 de la loi du 26 janvier 1892.

 

 

Comme disait ma concierge , à bas toutes les calottes ! vive le petit pêre Combes !


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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 11:54
Y a une sacrée faille spatio-temporelle du coté de Malemort, ou du coté de la place des Patriotes Martyrs , à Brive ...


Bon, il avait l'air un peu embété, le Maire de Malemort , lors du débat de mardi dernier dans sa commune . Mais j'ai pas vu un commando de dockers CGT, couteau entre les dents, barre à mine à la main l'encadrer pour assister à cette réunion somme toute animée mais bon-enfant ... L'avait juste l'air ennuyé du VRP qui s'interroge sur la qualité du produit qu'il doit vendre ...
Ce genre d'indiscrétion, qu'adore la presse quotidienne régionale, moi ça me rappelle des périodes pas trés brillantes ...

Reste que , perso, je signale que c'est un tract de droite, de la propagande que j'utilise ... pas de l'info ... et que je suis trés sensible au fait que le Maire de Malemort se soit comporté en démocrate en ouvrant une salle de sa commune à des gens avec lesquels il n'est pas forcément en accord, au plan politique .  Tiens , à nos amis du Parti de la Presse et de l'Argent, dont on sait qu'ils vont se déchainer dans les semaines qui arrivent sur  les "désunions" à gauche et la violence des débats  à l'approche des élections régionales, je signale qu'il pourront toujours s'inspirer de ça :

quoique, à y bien réfléchir, les rapports de force semblent avoir passablement changé ... et qu'on en soit revenu à ça :


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