Capital, notre père, qui êtes de
ce monde, Dieu tout-puissant, qui changez le cours des fleuves et percez les montagnes, qui séparez les continents et unissez les nations ; créateur des marchandises et source de vie, qui
commandez aux rois et aux sujets, aux patrons et aux salariés, que votre règne s'établisse sur toute la terre.
Donnez-nous beaucoup d'acheteurs prenant nos marchandises, les mauvaises et aussi les bonnes ;
Donnez-nous des travailleurs misérables acceptant sans révolte tous les travaux et se contentant du plus vil salaire ;
Donnez-nous des gogos croyant en nos prospectus ;
Faites que nos débiteurs payent intégralement leurs dettes et que la Banque escompte notre papier ;
Faites que Mazas ne s'ouvre jamais pour nous et écartez de nous la faillite ;
Accordez-nous des rentes perpétuelles.
Amen.
( pour les incultes : Paul Lafargues "la religion du capital" )
Des fois, je me dis ... et si on leur coupait les bourses ? ... entendons nous , il est pas question de les émasculer, quoique ? Juste de couper les cordons qui les relient les hommes aux hommes , genre cable RJ45 ou fibre optique ... ou leur couper le jus ... enfin, les empécher de nuire ...
"Les niveaux des déficits publics sont à un niveau préoccupant", a déclaré Olli Rehn ( commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires ) lors d'une
conférence de presse.
"Tous les Etats membres de l'UE devront prendre des mesures concrètes et intensifier leurs efforts (d'assainissement des finances publiques)", a-t-il ajouté.
La Commission européenne a dit mercredi prévoir des déficits publics de 6,6% du PIB dans la zone euro en 2009 et de 6,1% en 2011, contre 7,2% et 6,5% respectivement dans l'UE.
Reuters
La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros, déjà injustifiables ;
la dette à fin 2008 s’établit à 1 327 milliards d’euros !
Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1 088 milliards d'euros
et nous avons payé 1 306 milliards d'euros d'intérêts.
No comment ? euh si ...
Le Peuple Grec lui aussi se pose la question ...
Un journal qui meurt, c'est un peu de liberté en plus ... Qu'est ce qu'on va être libre la semaine prochaine ... Le 28, c'tait la der des der de Siné Hebdo ... et là ... Terminus. Tout le monde descend. C’est l’heure du changement : Le Plan B suspend sa parution.
Bien des groupes militants se sont fixé pour seul objectif de faire vivre leurs structures… Le Plan B s’en voudrait de marcher sur leurs barbiches.
Pendant que Le Plan B part aux champs, les grands médias traditionnels descendent au cercueil. Le Monde, Libération, Charlie Hebdo tutoient le dépôt de bilan ; TF1 s’asphyxie ; Lagardère quitte
le navire du papier. Lecteurs et téléspectateurs fuient sur Internet et sur les chaînes câblées, emportant avec eux la manne publicitaire. Cette multiplication des canaux d’information et des
informateurs a écrêté les centres de pouvoir éditoriaux. Hier, trois cathédrales faisaient carillonner la pensée dominante ; mille bouches numériques la chuchotent aujourd’hui, mais avec la
certitude de porter la voix du maquis. Assurément, Le Plan B n’a pas suivi ce tournant.
Y vont me manquer , ces cons ...
« cherche moto désespéremment pour remplacement urgent d’un ministre…
L’Europe qui protège qu’ils disaient…..
Athène, le 23 avril 2010
Chers camarades, ce matin, le Premier ministre grec a annoncé son intention d'utiliser les mécanismes de l'UE et du FMI pour répondre à la crise. Cette perspective est un choix désastreux pour la
Grèce et annonce des développements négatifs pour tous les peuples en Europe. Synaspismos et le Parti de la Gauche européenne ont déjà proposé des alternatives pour faire face à la crise.
Les forces dominantes en Europe, conduites par le système financier européen, la Banque centrale européenne et la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, avec le Premier ministre grec et son
gouvernement ont tout fait pour mettre en place ce choix désastreux. Il est maintenant demandé au peuple grec de payer le prix d'une crise pour laquelle il n’est absolument pas responsable. Le
peuple grec est opposé à ces options. Le gouvernement de Papandreou refuse même de demander au Parlement d'approuver son choix. Synaspismos et notre coalition SYRIZA, demandent un référendum
immédiatement! C'est sur les épaules des travailleurs grecs que repose maintenant la grande responsabilité de résister à ces décisions, au nom des générations futures – au nom de tous les
travailleurs et des peuples européens.
Chers camarades, nous vous invitons à envoyer aux membres de votre parti, mais aussi à toute la classe ouvrière et aux citoyens, non seulement un message de soutien au peuple grec, mais aussi un
message de collaboration et de coordination avec notre action, afin de développer les luttes partout en Europe, contre l'attaque subie par le peuple grec aujourd'hui et à laquelle devront faire
face tout le peuple européen demain.
Nous devons résister ensemble. Changeons l'Europe ensemble et transformons-là en une Europe de paix, de démocratie et de justice. Agissons maintenant.
Alexis Tsipras, Président de Synaspismos (équivalent du Parti de Gauche en Grèce)
Président du Groupe Parlementaire de SYRIZA »
Pour les parisiens, à l'appel du Parti de Gauche, rassemblement de soutien aux Grecs le mercredi 28 avril à 18h30 devant le siège de l'Association française
des Banques, 18 rue Lafayette à Paris dans le 9ème.
( trouvé ce matin sur le blog du camarade Enzo )
petite disgression, l'agence qui met un bonnet d'âne qui dégrade la Gréce et le Portugal ( pour l'Espagne et la France, c'est juste une question de jours ) , c'est la même qui donnait du AAA++ aux subprimes la veille de l'effondrement de Fanny Mae , qui donnait du AAAA++ aux banques et à la dette Islandaise la veille de la banqueroute ... et qui répond à ceux qui estiment que ce n'est pas sérieux " c'est notre liberté d'opinion, garantie par le 1er amendement de la constitution Yankee " ...
« Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the Government for a redress of grievances. »
Et si, le 1er mai, on allait tous pisser sur manifester devant les siéges des banques ? Pour eux nous ne sommes que des chiens , un chien ça pisse partout ... et des fois , ça mord ...
La paralysie du trafic aérien causée par l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll a coûté aux compagnies aériennes 1,7 milliard de dollars, estime l'Association
internationale des transports aériens (Iata).
l'Iata appelle les gouvernements à étudier les moyens d'indemniser les compagnies aériennes pour leurs pertes de revenus. Reuters 21/10/2010
La présidente du MEDEF Laurence Parisot a demandé mercredi au gouvernement la création d'un "fonds spécifique pour les compagnies aériennes" afin de les aider à faire face aux conséquences
économiques de la fermeture des aéroports après l'éruption du volcan Eyjafjallajökul en Islande. "Il est évident qu'il faut d'une manière urgente et sans tergiversation mettre en place (...) un
fonds spécifique pour les compagnies aériennes" AP 21/102010
Hier matin, j'ai même entendu un de ces enfoirés préconiser la création d'un fond d'indemnisation pour les victimes du "volcan au nom improbable" , "les assurances
ne couvrant pas le risque" ... suivi de l'interview d'une de ces "otages" de l'incurie des états , de l'absence d'un grand marché du controle aérien européen , qui ne pouvait pas repasser par
Neuilly avant d'aller faire la bise , pour son anniversaire à son fils en Suéde ... Dans la série, y avait aussi ces clients de bordels à
mineures sportifs qui devaient "prendre un autocar" pfiouuu le signe de déchéance sociale ...
Ceux qui attendent depuis des mois leurs indemnités journaliéres , leurs allocations perte d'emploi, leur RSA , et qui entretemps vont pointer à la Banque
Alimentaire apprécieront ... Mais moins que ces milliers de chomeurs sans droits à qui on va , peut être , un jour , allouer 400 euros d'allocation mensuelle et un carton de frigo américain en
guise de logement social ...
Colére , colére ...
Et entre temps , personne ne s'interroge sur la pertinence d'un modéle économique d'une telle fragilité ...
En France la liquidation des biens publics se poursuit depuis une trentaine d’années dans la ligne du génocide de classe auquel se livre le capital ....
La liquidation est mondiale : privatisations massives imposées aux pays du Tiers-Monde par le F.M.I, mainmise sur les anciens pays de l’Est, bradage des biens publics en France.
De 1933 à 1982 : période de
constitution du Bien Public en France
- 1933 : Air France ;
- 1937 : SNCF ;
- 1944-45 : Charbonnages de France ;
- 1945 : Renault, Banque de France, BNCI, CNEP, Crédit Lyonnais, Société Générale ;
- 1946 : assurances, création d’EDF-GDF, AFP, Compagnie Générale Transatlantique
- Fin 1980, le secteur public productif comprend les 32 groupes :
* Industrie : Aquitaine chimie, Bureau de recherches géologiques et minières, Charbonnages de France, Commissariat à l’énergie atomique, Compagnie française
des pétroles, EDF, GDF,
* Entreprise minière et chimique, Entreprise recherche activité pétrolière, Institut de développement industriel, Renault, Société nationale
d’étude et de construction de moteurs d’aviation, Société nationale industrielle aérospatiale, Société nationale des poudres et explosifs,
* Transports, communications : Agence Havas, Air France, Compagnie française des câbles sous-marins et de radio, Compagnie générale maritime et financière,
RATP, SNCF, Société nationale des entreprise de presse, Société nouvelle de radiodiffusion, Télédiffusion de France,
* Banques et assurances : Banque nationale de Paris, Caisse des dépôts et consignations, Caisse nationale des marchés de l’Etat, Centrale assurances générales
de France, Crédit Lyonnais, Société centrale du GAN, Société centrale-Union des assurances de Paris, Société financière pour le développement des équipements collectifs, Société générale.
En 1981-1982 : les effectifs des groupes du secteur public, hors Seita et PTT, représentent 1 763 000 salariés (contre 1 088 000 en 1980) soit 16% des salariés et 40% des immobilisations
des sociétés soumises à l’imposition sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux.
Avec les nationalisations, 14 groupes s’ajoutent aux précédents :
- Industrie : Alsthom-Atlantique, Compagnie des machines Bull, Compagnie générale d’électricité, Saint Gobain Pont-à-Mousson, Thomson Brandt, Usinor, Péchiney Ugine Kuhlmann,
Rhône-Poulenc, Sacilor),
- Banques et assurances : Banque industrielle et immobilière privée, Compagnie financière de Suez, Crédit chimique, Crédit commercial de France, Financière de Paris et des
Pays-Bas.
- Il convient d’ajouter 6 groupes où les participations publiques deviennent majoritaires :
* Industrie : ITT- Société de produits industriels, Matra, Roussel Uclaf, Société centrale d’étude Marcel Dassault,
* Banques : Banque Rothschild, Banque Worms.
De 1986 à 2006 : L’ère des dénationalisations totales ou partielles :
En 1986-88 : gouvernement Chirac 13 milliards d’euros :
- Industrie : Saint Gobain, Compagnie générale de constructions téléphoniques, Matra,
- communications : Agence Havas, TF1, Sud radio,
- Banques et assurances : Mutuelle générale française accidents, Mutuelle générale française vie, Banque du bâtiment et des travaux publics, Banque industrielle et immobilière
privée, Société générale, Compagnie financière du crédit commercial de France, Compagnie financière de Paribas, Compagnie financière de Suez.
En 1992 : gouvernement Bérégovoy : Industrie Total,
En 1993-97 : gouvernements Balladur et Juppé : 26,4 milliards d’euros
- Industrie : Elf, Rhône-Poulenc, Seita, Usinor, Péchiney, Renault, Bull),
- Banques et assurances : BNP, BFCE, UAP, AGF
En 1997-2002 : gouvernement Jospin : 50 milliards d’euros
- Industrie : Thomson, Aérospatiale, EADS, Renault ;
- Communications : France-Telecom, Air France, Autoroutes du Sud de la France, SMC, RMC, SFP, TDF,
- Banques et assurances : CIC, Crédit Lyonnais, Banque Hervet, CNP, GAN,
En 2002-2006 : gouvernement Raffarin puis De Villepin : de l’ordre de 100 milliards d’euros :
- Industrie : EDF-GDF, Snecma, GIAT Industries, Areva, Direction des Chantiers Navals, Arsenaux,
- Transports et communications : France Telecom, SNCM, ASF, Aéroports de Paris, Air France,
- Banques et assurances : Caisse centrale de réassurance.
Cette liste ne prend pas en compte les opérations en cours qui sont souvent le prélude à la privatisation :
- à la SNCF,
- à la RATP,
- à La Poste,
- à la Banque de France,
- à la Caisse des Dépôts et Consignations
En 2007, il ne reste plus rien du secteur public industriel.
Le secteur public social en voie de destruction massive :
- Le patrimoine administratif : terrains, infrastructures, immeubles, monuments historiques – soit 1100 milliards d’euros - est en cours de vente,
- En 2004 commence la vente :
* la vente du patrimoine des Hôpitaux de Paris – hôpital Laennec, classé monument historique, et hôpital Boucicaut,
* la vente des immeubles du Quai d’Orsay à des fonds de pensions américains,
* l’immeuble de l’Imprimerie nationale, elle-même en cours de démantèlement, est vendu en 2004 à la société américaine Carlyle,
* Une agence est créée : l’Agence des propriétés immobilières de l’Etat à statut d’E.P.I.C ; elle acquiert les biens, les reloue à l’Etat (sic) avant la
revente à des investisseurs privés.
Le patrimoine historique se délabre entre « décentralisation » et musées que l’on détruit : Musée de l’Homme, Musée national des arts africains et océaniens, Musée des arts et
traditions populaires, et que l’on vide.
La protection sociale : – assurance maladie, accidents du travail, retraites - est démantelée au profit de l’épargne individuelle et des assurances privées. Le chômage
devient également source de profits substantiels pour le privé.
l’ANPE perd le monopole du placement ouvert aux agences privées. Il s’agit des sociétés d’intérim, notamment, qui obtiennent des ASSEDIC de mirobolants contrats de «
promesses de placement »
Les biens d’usage collectif :
sites, espace public, eau, écosystèmes, subissent dégâts et privatisation :
- destruction de bâtiments et de quartiers historiques,
- bétonnage des côtes : le déjà faible budget du Conservatoire du littoral a été divisé par trois en 20 ans,
- défigurations des paysages,
- multiplication des autoroutes et autres voies de « contournement »,
- mainmise sur l’eau par les entreprises privées,
- baisse du financement et privatisation en cours de l’archéologie préventive depuis 2004 : les entreprises privées effectuent les fouilles,
- pollution de l’air et du sous-sol,
- augmentation des risques majeurs du nucléaire civil par l’introduction en Bourse en 2004 de 35% du capital d’Areva – ex COGEMA et Framatome - Sarkozy était alors Ministre de
l’Economie
COMMENT FAIT-ON ?
- corruption des responsables politiques et administratifs et
impunité,
- modifification de la législation : le décret du 23/12/98 permet au musée du quai Branly, dit des « arts premiers » de vendre ses collections,
- la loi du 11/12/2001 permet la cession des biens immobiliers de l’Etat au privé. Le ministre de l’économie, Sarkozy l’ami des patrons, accentue, par ordonnance du 19/08/2004 le mouvement
qui permet la vente au privé des immeubles de bureaux sans avoir à respecter la procédure de déclassement.
- Les privatisations sont précédées, quand elles risquent d’être impopulaires, par le laisser aller voire le creusement volontaire des dettes de groupes qu’on laisse comme
dans le privé faire des investissements aventureux et/ou délictueux : Crédit Lyonnais, EDF, France Telecom..).
- Quand ça ne suffit pas, le gouvernement s’abrite derrière les directives européennes :
- La sous-évaluation des biens publics livrés aux copains et aux coquins est systématique,
- Les techniques utilisées :
( source )
Attention, la vidéo qui suit est d'une obscénité et d'une violence insoutenable ... ames sensibles s'abstenir ....
Juste quelques images prises ce matin devant l'usine Jacob Delafon , groupe Kohler , à Brive ...
Deux Dirigeants, des ouvriers et un constat d'huissier , entrave à la circulation ? ...
Colére , colére ...
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