On continue , à chercher, compiler, agréger des infos glanées de droite et de gauche ... pour pas s'opposer à cette saloperie comme des crétins .
Alors dans l'ordre :
Une série d'études extrémement bien faite documentée illustrée par un géologue ( mais accessible à qui prend le temps pour un élève de collége ):
le Gaz de schiste : sa génése
Gaz de schistes : le cas du Périgord-Quercy jurassique ( et Brive est en plein dans
la zone )
Le gaz de schistes : son exploitation
Gaz de schistes : intérêts et problèmes
Un immense merci à Jean-Paul Liégeois, géologue et au site Bouzic en Périgord Noir .
et pour finir quelques extraits de la conclusion du rapport
"BILAN TOXICOLOGIE – CHIMIE L’EXPLORATION ET L’EXPLOITATION DES HUILES ET GAZ DE SCHISTE OU HYDROCARBURES DE ROCHE-MERE PAR FRACTURATION HYDRAULIQUE"
téléchargeable en PDF sur le site de
l'Association Toxicologie Chimie
Si le gaz de schiste ou roche-mère est devenu récemment la seconde source énergétique des Etats-Unis, il serait inacceptable que la France suive cet exemple, tant le désastre écologique est
probant outre-atlantique. A nous, d’en tirer les leçons... ce que du reste semble faire le Québec et l’Afrique du Sud. En s’appuyant pour l’essentiel
sur le rapport de l’EPA de février 2011 complété par celui du NYSDEC (2009) de l’état de New-York, ainsi que la monographie de l’Institut National de Santé Publique du Québec
(novembre 2010), il nous a été possible de dresser une liste (malheureusement provisoire ! ), des principaux produits utilisés le plus fréquemment aux Etats-Unis dans
l’extraction des huiles ou gaz de schiste ou hydrocarbures de roche-mère ...
Il faut se rappeler que beaucoup de ces produits comme le sable, l’acide chlorydrique, divers inhibiteurs de corrosion et biocides, sont couramment
utilisés dans l’industrie pétrolière et gazière conventionnelle. Si l’on met à part, les produits corrosifs (10) essentiellement minéraux (HCl, HF, NaOH, KOH, CaO) et quelques
produits allergisants (sulfate de nickel, acétate chromique, formaldéhyde, glutaraldéhyde...), on peut regrouper dans le tableau 9 une cinquantaine de produits qui doivent être
considérés comme toxiques pour l’homme dont certains très toxiques, par exemple les produits cancérogènes ou les produits toxiques pour la
reproduction, qu’il faut impérativement bannir.
Aux Etats-Unis, l’exemple de la Pennsylvanie est particulièrement éloquent. Si 71.000 puits sont exploités actuellement ( il y en avait 36.000 en
2000), des régions entières de cet état très verdoyantes sont maintenant quasi désertiques, les nappes phréatiques étant asséchées et le sous-sol totalement
pollué, avec en plus une eau de surface partiellement radioactive.
Nous sommes seulement
intrigués par le fait, que des animaux ayant vécu dans les périodes 2005- 2009, à proximité des sites d’extraction comme ceux de Pennsylvanie ou de Louisiane, aient présenté de
graves pathologies buccales.
S’agit-il d’une pure coïncidence ?
Et que penser de l’éventuel impact de telles molécules sur les populations humaines environnantes ?
A l’épidémiologie de nous renseigner, mais cela demandera au moins environ une dizaine d’années !
La majorité des composés chimiques repérés dans les fluides de fracturation hydraulique d’exploration et d’exploitation des huiles et gaz de schistes ou
hydrocarbures de roche-mère, sont pour l’essentiel des xénobiotiques, dont plusieurs sont très toxiques.
Espérons que dans les futurs rapports qui ne manqueront pas d’apparaître, cette dimension pluridisciplinaire ne soit pas omise.
LA CHIMIE C’EST LA VIE !
IL NE FAUT PAS L’OUBLIER, MEME SI DE NOMBREUX MODELES ECONOMICO-POLITIQUES NE SEMBLENT PAS S’EN
SOUCIER.
ESPERONS QUE CE MESSAGE SERA ENTENDU !
Paris, le 03 mai 2011
André PICOT Président de l’Association Toxicologie (ATC Paris)
Joëlle et Pierre DAVID Membres de l’ATC Paris
Jérôme TSAKIRIS Membre de l’ATC Paris
Ça fait envie , non ?