Un journal qui meurt, c'est un peu de liberté en plus ... Qu'est ce qu'on va être libre la semaine prochaine ... Le 28, c'tait la der des der de Siné Hebdo ... et là ... Terminus. Tout le monde descend. C’est l’heure du changement : Le Plan B suspend sa parution.
Bien des groupes militants se sont fixé pour seul objectif de faire vivre leurs structures… Le Plan B s’en voudrait de marcher sur leurs barbiches.
Pendant que Le Plan B part aux champs, les grands médias traditionnels descendent au cercueil. Le Monde, Libération, Charlie Hebdo tutoient le dépôt de bilan ; TF1 s’asphyxie ; Lagardère quitte
le navire du papier. Lecteurs et téléspectateurs fuient sur Internet et sur les chaînes câblées, emportant avec eux la manne publicitaire. Cette multiplication des canaux d’information et des
informateurs a écrêté les centres de pouvoir éditoriaux. Hier, trois cathédrales faisaient carillonner la pensée dominante ; mille bouches numériques la chuchotent aujourd’hui, mais avec la
certitude de porter la voix du maquis. Assurément, Le Plan B n’a pas suivi ce tournant.
Y vont me manquer , ces cons ...