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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 10:45

 

 


Résolutions de l’Onu non respectées par Israël


Assemblée générale (ayant alors fonction d’organe décisionnaire)

Résolution 181 (29 novembre 1947).
Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.

Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins »  ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.

Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

Conseil de sécurité


Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.

Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.

Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.

Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».

Résolution 251 (2 mai 1968)
. Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.

Résolution 252 (21 mai 1968)
. Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.

Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».

Résolution 340 (25 octobre 1973)
. A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.

Résolution 446 (22 mars 1979)
. Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.

Résolution 592 (8 décembre 1986)
. Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.

Résolution 605 (22 décembre 1987)
. Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».

Résolution 607 (5 janvier 1988)
. Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.

Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.

Résolution 636 (6 juillet 1989)
. Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.

Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.

Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées - le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.

Résolution 673 (24 octobre 1990)
. Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.

Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.

Résolution 694 (24 mai 1991)
. Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.

Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.

Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.

Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.

Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.

Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».

Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».

Résolution 1435 (24 septembre 2002)
. Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».

Résolution 1515 (19 novembre 2003)
. Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.

Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».

Résolution 1850 (16 décembre 2008)
. Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».

Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.

 

source le monde diplomatique


Contrairement à ce qui se dit ici ou là, l'attaque par des unités militaires oeuvrant dans le cadre des ordres qu'elles ont reçu de leur commandement  , dans les eaux internationales,  d'un navire battant pavillon d'un Etat tiers, en dehors des régles du droit maritime international ne constitue pas un acte de piraterie mais un acte de guerre !


Face à un acte de guerre , il devient indécent de reprocher à des victimes d'une agression militaire de se défendre ..."Tous ceux qui ont levé la main contre un soldat seront punis dans la pleine mesure de la loi" Yitzhak Aharonovitch, ministre de la Sécurité intérieure d'Israël .

629 militants de toutes nationalités, de toutes confessions ou sans confession, sont détenus, maintenus au secret, en toute illégalité , au mépris du droit international , allons nous continuer à laisser faire ?

 

 


Hier soir 31 mai 2010 à l'Institut du Monde Arabe à Paris, Jean-Luc Mélenchon président du Parti de Gauche intervenait dans un discours en réaction à l'attaque d'une flotille humanitaire d'aide aux palestiniens dans les eaux internationales par les forces armées de l'état d'Israël. En présence de Madame Hind Khoury délégué générale de la Palestine en France, et de Madame Marie-Georges Buffet secrétaire nationale du PCF, et, dans l'assistance, de nombreux ambassadeurs et personnalités venues témoigner, dont Madame Simone Weil.
La ministre dont il est fait mention au début de l'intervention et qui a déjà quitté les lieux lorsque Jean-Luc Mélenchon prend la parole est Madame Fadela Amara.


Il faut dés maintenant :

- condamner cet acte de guerre et de piraterie perpétré froidement par le gouvernement israélien
- exiger que toute la lumière soit faite sur les circonstances ce drame par une commission impartiale
- exiger la libération immédiate des bâtiments arraisonnés et la remise sans délai de leur cargaison aux autorités palestiniennes
- demander au gouvernement français d'exiger avec les autres pays européens, la levée immédiate du blocus de Gaza et la mise en œuvre des outils de règlement pacifique de différends dont dispose le droit international, y compris la suspension des bénéfices douaniers accordés à Israël au titre de l'Accord d'Association UE-Israël et bien sûr la mise en cause de la responsabilité internationale d'Israël pour les violations répétées au droit international et en l'occurrence de la Convention de Nations Unies sur le Droit de la Mer
- exiger la libération immédiate des 629 prisonniers de guerre détenus illégalement par l'Etat Israêlien au mépris du droit international .

 

Comme nous l'avons fait , hier , 31 mai à Tulle, à Brive , et à Paris , comme partout en France

 

 

 


MANIFESTATION UNITAIRE

samedi 6 juin 2010 à 14h30

devant le Lycée d'Arsonval

Avenue du 15 Août 1944
Brive la Gaillarde

 

 

 

 

"L'ambassadeur d'Israël au Danemark a évoqué des rumeurs de liens entre la flottille et al-Qaida, qui seraient à l'origine de l'intervention de Tsahal." Quand j'ai lu ça sur le site du Figaro,  une image m'est venue à l'esprit , je vous la livre :

 

affiche_rouge_grde.jpg

 

 

 

brive la gaillarde , Gaza , flottille de la liberté , Israël , Melenchon , Buffet , Hind Khoury , Palestine , Institut du Monde Arabe ,

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commentaires

L
<br /> <br /> on lira sur le même sujet :<br /> <br /> <br /> Attaque contre la flottille : Un crime de guerre<br /> <br /> <br /> sur le blog de Gilles Devert , un point de vue plus "construit" au plan juridique .<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Tout à fait d'accord :<br /> <br /> <br /> Le droit de la mer (article 110) précise les règles de "droit de visite" d'un navire militaire sur un navir eétranger en haute mer. Les conditions sont précises (piraterie, transport d'esclave,<br /> émission radio interdite, navire sans nationalité, navire de la nationalité du navire militaire sous faux pavillon).<br /> <br /> <br /> Clairement, la Flottille de la Liberté n'entre dans aucune de ces catégories, l'attaque israélienne était illégale.<br /> <br /> <br /> Néanmoins, le même droit de la mer (article 101) définit la piraterie, notamment comme provenant d'un navire "privé", ce qui exclu donc tout navire militaire agissant sur ordre de son<br /> commandement<br /> <br /> <br /> Ce n'est donc pas un acte de piraterie, mais bien un acte de guerre contre des navires battant pavillon de pays membre de l'OTAN. si vous me suivez bien, l'affaire concerne donc non seulement la<br /> turquie et la grèce, mais bien l'ensemble de l'OTAN, y compris les USA, théoriquement agressé (ça, c'est ce que dit le droit international).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ps : je vous invite à lire mon blog (http://pensees-politiques.over-blog.net/article-resister-pacifiquement-n-est-pas-de-la-provocation-51437269.html) pour répondre à Israël qui dit "c'était une<br /> provocation".<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> "J'ai personnellement vu deux bâtons en bois qui ont été utilisés (...). Il n'y a rien eu de plus", a affirmé Norman Paech, 72 ans, ancien député du parti de gauche Die Linke, qui était à bord du<br /> ferry turc Mavi Marmara. "Nous n'avons jamais vu de couteau utilisé comme arme. C'est avec des bâtons qu'on s'est défendu", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse peu après son<br /> rapatriement.<br /> <br /> "C'était une attaque sur une mission pacifique dans les eaux internationales. Les Israéliens peuvent vouloir défendre leur zone de défense militaire, mais nous étions en dehors de ces limites.<br /> Nous avions le droit de nous défendre, et même d'utiliser les armes avec lesquelles on nous attaquait", a-t-il ajouté. Paech a été rapatrié en compagnie de quatre concitoyens qui étaient<br /> également à bord du Mavi Marmara, arraisonné au petit matin lundi par des commandos de marine israéliens.<br /> <br /> Deux d'entre eux, les députés de Die Linke Inge Hoeger, 59 ans, et Annette Groth, 56, ans, ont abondé dans ce sens. "Personne n'était armé", a assuré Mme Hoeger.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> source AFP via le Figaro ...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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